Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,
Et met, au bord des toits et des chaumes branlants,
Des coussinets de laine irisés de lumières.
Passent dans les champs nus les plaintes coutumières,
A travers le désert des silences dolents,
Où de grands corbeaux lourds abattent leurs vols lents
Et s’en viennent de faim rôder près des chaumières.
Mais depuis que le ciel de gris s’était couvert,
Dans la ferme riait une gaieté d’hiver,
On s’assemblait en rond autour du foyer rouge,
Et l’amour s’éveillait, le soir, de gars à gouge,
Au bouillonnement gras et siffleur, du brassin
Qui grouillait, comme un ventre, en son chaudron d’airain.
Emile Verhaeren
Je viens de lire 22 billets , tellement contente de voir des paysages connus. Vous êtes de bons randonneurs , tu as une photo de moi de dos aux rois mages lol tu as des cousins d'Amiens j'y suis née et j'y ai fait mes études , tu aimes lire moi aussi ,la médiathèque est ma deuxième maison , j'aime le scrabble , mais je marche moins que vous seule ce n'est pas évident . L'an dernier j'ai fait ma première cure à Amélie , j'y retourne cette année . Qui sait on se reconnaitra sur le marché ; cela serai marrant VOILA M'DAME Yvette au plaisir bises Catalanes