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    Quand vient l'automne

    On voit, quand vient l'automne, aux fils télégraphiques
    De longues lignes d'hirondelles grelotter.
    On sent leurs petits coeurs qui ont froid s'inquiéter.
    Même sans l'avoir vu, les plus toutes petites
    Aspirent au ciel chaud et sans tâche d'Afrique.
    C'est dur d'abandonner le porche de l'église !
    Dur qu'il ne soit plus tiède ainsi qu'aux mois passés !
    Oh ! Comme elles s'attristent ! Oh ! Pourquoi le noyer
    Les a-t-il donc trompées en n'ayant plus de feuilles ?
    La nichée de l'année ne le reconnaît point,
    Ce printemps que l'automne a recouvert de deuil.

    Francis JAMMES (1868 - 1938)

     

     

     

    bonjour...j'ai de la famille et serai absente du blog deux jours...photos prises samedi de notre village..Palalda. Ce matin le ciel n'est pas si bleu..il est même gris ...gris... et il pleut...

    a vendredi ..amitiés .....YVETTE

     

     

     


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  • bonjour....suite de notre dimanche a Banyuls avec André et Géneviève...

    je ne connais pas l'âge de ce bel olivier  mais sûrement  très vieux...

    un gentil monsieur nous disait hier plus de 500 ans......

     


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    bonsoir...nous avons passé un bien agréable dimanche avec nos amis....nous étions a Banyuls sur mer...

     

     

     quel bel endroit pour pique-niquer....

     Puis, nous sommes allés faire un tour du coté du port..

    et je ne pouvais pas partir sans aller faire quelques brasses dans la grande bleue.

    et là.....la mer pour moi toute seule...lol..

    elle n'est pas belle la vie!!!! 

    passez une bonne soirée...douce nuit et a demain...Amitiés ..YVETTE.


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  •  les animaux de la fôret en automne

     

    BONSOIR..demain nous allons avec des amis a notre coin pique-nique préféré..

    ..a Banyuls sur Mer... le matin ..un petit tour au marché..

    .la météo s'annonce belle...

     

    Banyuls-sur-Mer est une petite ville du sud de la France. La ville est située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Languedoc-Roussillon. La ville de Banyuls-sur-Mer appartient à l'arrondissement de Céret et au canton de Côte Vermeille. Le code postal de la ville de Banyuls-sur-Mer est le 66650 et son code Insee est le 66016. Les habitants de Banyuls-sur-Mer se nomment les Banyulencs et les Banyulencques.

     



    Géographie :

    L'altitude moyenne de Banyuls-sur-Mer est de 14 mètres environ. Sa superficie est de 42.43 km². Sa latitude est de 42.484 degrés Nord et sa longitude de 3.129 degrés Est. Les villes et villages proches de Banyuls-sur-Mer sont : Port-Vendres (66660) à 4.49 km, Cerbère (66290) à 5.76 km, Collioure (66190) à 5.98 km, Argelès-sur-Mer (66700) à 11.21 km, Saint-André (66690) à 14.91 km.        


     

     


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    BONJOUR...je vous emmène a Elne ..a la maternité suisse.

    la dernière fois ou nous y sommes allés ,j'ai acheté son très beau livre...

    cette femme était extraordinaire et a sauvé plus de 600 bébés..

     

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    Aujourd’hui, je vous raconte une jolie histoire dans un contexte triste et sombre, celui de la guerre d’Espagne et de la Seconde Guerre mondiale. La jolie histoire, c’est celle d’Elisabeth Eidenbenz, une jeune femme qui va donner de son temps pour aider les jeunes mères des camps de réfugiés du Roussillon 

    Elisabeth Eidenbenz est née en 1913, en Suisse, elle devient institutrice et exerce dans son pays et au Danemark. Face à la monté du danger et de la précarité liés à la guerre civile auxquels sont confrontés les enfants en Espagne, Elisabeth décide de rejoindre l’Asociación de Ayuda a los Niños en Guerra (Association d’aide aux enfants en guerre). En 1937, la jeune femme arrive à Madrid, elle va venir en aide à de nombreuses familles, et surtout aux enfants. A la fin de son service, elle rentre en Suisse, mais ne va pas tarder à repartir.

    En effet, en février 1939, c’est la retirada. En gros, c’est le retrait des troupes républicaines. 450 000 Espagnols fuient le nouveau régime de Franco qui est loin d’être super rigolo, fuient la guerre, la douleur et la mort.

     

    En mars 1939, il y a 264 000 réfugiés espagnols dans les Pyrénées-Orientales (Perpignan et alentours, pour ceux qui ne connaissent pas les départements), faut savoir qu’à l’époque, la population départementale s’élève à 240 000 personnes. Donc le nombre de personnes a doublé. Comment faire pour accueillir tout le monde dans des conditions décentes ? Les nourrir ? Les aider ?

     

    Argelès-sur-mer accueille plus de 40 000 personnes, il y en a 70 000 au Barcarès, 30 000 à Saint-Cyprien… Dans ces camps, la mortalité est très importante… 15 000 personnes décèdent entre janvier et juillet. Quand les enfants ne meurent pas de faim, ils meurent de dysenterie. Les nouveaux-nés ne tiennent que quelques jours. Les conditions d’hygiène sont déplorables. C’est bien simple, les réfugiés vivent sur le sable, ou la terre, dans le froid. Ils tombent malades, genre : diphtérietyphoïderougeoleoreillonscoqueluche.

    Alors Elisabeth Eidenbenz quitte la Suisse et arrive dans le sud de la France. A Brouilla, puis à Elne.

    La maternité d’Elisabeth Eidenbenz 

    Au camp de Brouilla, Elisabeth assiste à des accouchements à même le sol, sur le sable, dans des écuries, au milieu de personnes malades, aussi décide-t-elle de mettre en place une maternité de fortune. Mais elle va faire mieux que ça. A Elne, au milieu des vignes, il existe une belle bâtisse, un petit château appartenant à la famille Bardou (les propriétaires de l’entreprise de papier à rouler JOB). Le toit tombe, la maison prend l’eau et il faut refaire toute l’électricité. Elisabeth ne se décourage pas, elle reçoit des dons de l’Europe entière et les locaux participent au travaux.

    De nombreux enfants se retrouvent à la maternité d’Elne dans des états critiques. Ils ont des escarres à force de passer des journées entières sur le sable ou à même le sol. Pas un matelas, pas une couverture… Ils sont très affaiblis et affamés. La maternité fonctionne grâce aux dons. Les sage-femmes, infirmières et Elisabeth ne sont pas rémunérées. Le personnel est nourri, logé, blanchi mais, il ne touche aucun argent. La plupart des dons sont alimentaires ou matériels, du lait, de la farine, des draps, des pansements, de la laine, des vêtements, mais aussi des trotteurs, des biberons, des couffins, des lits. Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe entière se retrouve dans la merde, alors les gens vont de moins en moins donner et la maternité se retrouve rapidement en difficulté, elle ne pourra plus tenir longtemps sans les dons.

     

     

     

    Elisabeth Eidenbenz décide alors d’associer la maternité à la Croix-Rouge suisse. Mais en ce nouveau contexte de guerre, la politique de la maternité doit changer… La maternité doit être neutre et ne doit pas accueillir de réfugiés politiques, c’est à dire les Juifs, les Tsiganes et autres populations cruellement en danger à cette époque. Elisabeth signe, elle sait qu’elle contournera les règles. Elle va continuer à soigner toutes les femmes et tous les enfants qui ont besoin d’aide. 200 enfants juifs naissent dans la maternité. Officiellement… Les femmes juives allemandes réfugiées falsifient souvent leur identité, prennent des noms espagnols. La maternité ferme les yeux, il faut soigner tout le monde. Aussi de nombreux nouveaux-nés se retrouvent à porter des prénoms espagnols alors que les parents sont allemands. Pour l’illusion. Tout le monde vit avec la peur que la Gestapo fasse un contrôle. Finalement, les Allemands ferment la maternité en 1944.

     

     

    Elisabeth Eidenbenz rentre en Suisse, puis part en Autriche. Elle a reçu en 2002 la médaille des « Justes parmi les nations », et la madame est décédée en 2011. Elisabeth Eidenbenz a sauvé 600 enfants.

     

     

    bonne journée a vous amitiés ..YVETTE


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