•  « C'est une erreur de vivre selon le mode d'autrui et de faire une chose uniquement parce que d'autres la font. C'est un inestimable bien de s'appartenir à soi-même. »

    Sénèque

    bonsoir... allez suivez moi..je vous emmène à Llivia ..une enclave espagnole en Cerdagne ..nous y étions la semaine dernière puisque notre location à Estavar était a 20 mn à pied...un joli chemin et nous voici arrivés 

     

     

    Llivia

     Située en plein cœur de la Cerdagne française, Llívia affiche la nationalité espagnole puisqu'elle appartient à la comarque de Basse-Cerdagne en Catalogne.

    Son territoire de 12,83 km2 fait partie de la province de Gérone. Une route neutre de 4 km de long relie Llívia à l’Espagne.
    À l'origine Llívia est conquise avec la Cerdagne par les Romains, puis par les Musulmans entre 720 et 759 : la ville est alors nommée Medinat el bab, la ville de la porte (vers la Francie). Par la suite, Charles Quint donnera à Llívia le statut de ville, un élément déterminant pour l’avenir du petit territoire.
    Le 7 novembre 1659, par le traité des Pyrénées signé sur l'île des Faisans, Don Luis de Haro et le Cardinal Mazarin décident de la division.
    La France annexe le comté de Roussillon, les pays de Vallespir, de Conflent et de Capcir.
    La Cerdagne, à cheval sur les Pyrénées revêtait une importance stratégique particulière.
    La France accepte de laisser Puigcerdà (Puy Cerdan) et la basse Cerdagne à l’Espagne en l’échange des villages de la haute Cerdagne située du côté nord des Pyrénées.
    Arguant du fait que le traité parlait de « villages » et que Llívia avait le statut de ville, les espagnols purent conserver le territoire, qui constitua ainsi une enclave dans le royaume de France.
    Après de longues discussions, la France du finalement s’incliner et la ville de Llivia resta définitivement espagnole.
    Le traité de Llivia scella cet accord le 12 novembre 1660 :
    "Pour ce qui est de Livia et de son Bailliage, Nous Commissaires deputez declarons qu'il demeurera entierement à sa Majesté Catholique ; à condition qu'Elle ne pourra jamais fortifier ny Livia ny aucun autre lieu ou poste dudit Bailliage ou Territoire."
    L’article 16 du traité de délimitation de Bayonne établit le 26 mai 1866, fixera définitivement le périmètre de l’enclave.
    Une des curiosités de Llivia est la pharmacie Esteva.
    Désignée comme la plus ancienne pharmacie d’Europe, vraisemblablement fondée en 1594, elle est aujourd’hui aménagée en musée. Elle renferme les instruments que pharmaciens, et apothicaires utilisaient pour fabriquer les remèdes et médecines, ainsi qu'une précieuse collection de boites « Renaissance », décorée d’effigies de saints et de dessins d’inspiration botanique.
    Entre 1584 et 1585, fut construite la tour Bernat de So. Elle servit successivement de prison, mairie puis de musée.
    L’église Notre Dame des Anges, quant à elle, date du XVIe siècle. Elle a la particularité d’être surmontée de trois tours de défense et de deux entrées.
    À une quinzaine de petites minutes à pied de Llivia, sur la colline surplombant le village, les vestiges de l'ancien château fort, détruit par l’armée de Louis XI en 1479
     

    Une ville enclavée très discrète, mais au charme fou

     

     

     

     

     

    l'église était ouverte....

     


    6 commentaires
  • bonjour ...merci de vos coms..

     

     

    .je suis comme beaucoup, ne vit pas très bien cette situation..je me raccroche à mon homme..à la nature et a mes livres..une façon d'oublier un peu  notre inquiétude..

    mon homme lui, c'est en rando et au jardin qu'il se sent bien...(sa maman va mieux mais son frère a une embolie pulmonaire) ce qui arrive après un corona...grrrr

    et puis n'oublions pas que le printemps n'est pas loin....gardons un peu d'optimiste...

     

     

    bonne journée...passez une bonne journée..


    7 commentaires
  •  bonjour  comment un simple petit geste de gentillesse m'a redonné le moral... je ne sais pas qui, pendant que j'étais sortie avec Olga, a déposer à ma porte quelques crêpes ..je cherche l'auteur de ce beau geste... il en faut peu parfois pour retrouver le sourire...

     

    L'homme a encore tout à apprendre de la nature, mais fort de l'artificiel il va au futile, poser des regards qui l'éloignent toujours un peu plus de l'essentiel...

     cadeau pour vous ...sa majesté le Canigö....

     


    8 commentaires
  •  bonsoir quelques nouvelles de la famille ...mamie va mieux mais est toujours positive et hospitalisée,elle reste très faible  et ne pourra plus rester chez elle, on doit trouver une maison de retraite...  par contre le frère de mon homme, lui est sous oxygène..son état est sérieux...le scanner a montré des lésions aux poumons...que de soucis..

    je suis triste de tout ça ..

    photos de fin septembre ..elle était encore si bien....

    photo

     

     

     

     "Nous n’avons après tout que quelques années à passer dans ce mystère qu’est la vie. Autant l’éclairer par un peu de beauté, de passion, d’amusement." Jean d’Ormesson

    soutenons nous en ces temps difficiles pour tous...et continuons de contempler les choses simples de la vie..

    à demain ..YVETTE

     

     


    10 commentaires
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    bonsoir..quelle belle journée printanière...je vous offre ces photos d'amandiers et mimosas...ainsi que le joli poème de mon ami Claude 

     

     

    Écoutez donc l’histoire que je vais vous narrer,

    Elle est ni blanche ni noire, mais c’est la vérité,

    C’est une drôle d’aventure qui a touché la France,

    Depuis le nord de la France jusqu’à la Provence.


    Il y avait des domaines, il y avait des troupeaux,

    Les étables étaient pleines de vaches et de veaux,

    Les ports s’activaient tout autour des pêcheurs,

    Qui parcouraient la mer, pour vivre de leur sueur.


    Il manquait pas d’usines, il manquait pas de travail,

    Mais ceux qui nous gouvernent, devenus des canailles,

    Toute cette richesse de France, ils l’ont bien sacrifiée,

    A une Europe gourmande, pour une bonne rentabilité.


    Mais un jour de Bruxelles, des hommes sont venus,

    Vos campagnes sont vieilles, vos villages sont perdus,

    Pour vous ce n’est pas raisonnable sur ce sol de rester,

    Faites donc vos bagages et devenez des émigrés.


    En 1960, Monsieur Hugues Aufray nous l’avait chanté,

    Certains n’ont pas compris, et d’autres déjà pleuraient,

    La chanson nous parlait d’un petit âne gris,

    Mais c’est bien de la France dont il parlait aussi.

    Oui ! C’est bien de la France dont il parlait ainsi.
    Claude Lepenseur le 21 mars 2011


    11 commentaires


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